Le Salon du Local Mal Aéré

Le Salon Du Local Mal Aéré
Samedi 2 Mars 2013
Catering Café à Héricourt

Comme son nom l'indique : un lieu pour découvrir et discuter avec des gens du coin pratiquant des genres musicaux qui ne voient pas beaucoup la lumière. Musiques improvisées, expérimentales, bricolages illuminés, trous noirs...l'occasion de découvrir des univers sonores avec des explorateurs comme guides. Willy Marleen improvise à la guitare mais pas que. CarlY dévoile les dessous du réseau, utilise le bruit du net , soulignant vertigineusement la différence entre ce que l'on croit et ce qu'il en est, donnant une voix au Ghost. Iano U.Cello a métamorphosé son violoncelle avec des micros, des capteurs et du feed-back. Ceci adjoint à son investissement personnel donne une idée (probablement involontaire) d'une certaine sorte d'avenir. Silence Bombay, quelle que soit sa forme, fait une noise historico-contemporaine. Héritiers de Karkowsky comme d'Einstuerzende Neubauten le son vient des matières comme des machines, des coups de masse comme du field-recording.
Sans compter que tous ces gen(re)s ne seront peut-être pas seuls...



Les CONCERTS !

Bon, un jack malencontreusement débranché nous empêche d'avoir la qualité escomptée, mais après réflexion il paraissait injuste de ne pas les publier. Le son n'est pas tel qu'espéré mais ça ne réduit pas la qualité des prestations.

1 commentaire:

  1. Pfou !...
    J'y étais, c'était tout comme prévu ! Dans l'ordre, Silence Bombay a cassé des briques, un peu le sol aussi, et pas mal les oreilles mais c'était le but. Il est surtout surprenant de découvrir que le chaos n'est pas qu'une prétention mais bel et bien une réalité...
    Willy Marlène a débarqué avec une quantité de matériel surprenante, et un invité surprise. Surprise était le maître-mot puisqu'il a fait un set très sauvage,inattendu face à ses disques ou morceaux que l'on peut trouver sur le noweb. Et comme on lui a dit "tu fais ce que tu veux c'est ton set, tu as 20 minutes" il l'a fait, avec François Martin comme invité, qui nous a laché une "New-wave" (ça c'est pour l'emmerder) à la basse, bien minimaliste, avec un son idéalement dégueulasse ("Ce n'est pas ce que je fais d'habitude" m'a-t-il confié. Ne t'inquiète pas François, tout le monde fait pareil !). Et Willy l'a rejoint pour les 2 derniers morceaux. Et l'ensemble du set était très bien, Willy beau et Sauvage, François a provoqué un décalage totalement inattendu et bienvenu, et le set commun cohérent (mais bien quand même).
    Iano U.Cello a surpris son monde avec son violoncelle. Baguettes chinoises, fourchette, pinces à linge, archet échevelé, micros sous le chevalet et le manche, haut-parleurs se baladant sur le violoncelle...Les sons se succèdent sans se ressembler, le jeu on n'en parle pas. On ressort certains que la musique savante ne sait pas tout.
    Laurent Berger et ses 2 cymbales diffusées dans des sub-bass... Je suis fan...les fréquences, toutes rondes et chaudes même dans les aiguës, se croisent, se chevauchent, se marient, se diffusent en nappes délicieuses. On aurait du le faire jouer 2 fois dans la même soirée !
    Et CarlY pour finir, qui a démarré son Schwarzesloch comme un dieu, le signal envoyé à Singapour ramenant ses bruits, et CarlY inspiré de les accomoder. Et patatras, on a perdu le réseau. Et ça c'est trop dommage. CarlY, c'était parti pour être la cerise sur le gâteau et on est ressorti en ayant tous faim :-( Bon, il l'avait cherché, en dédiant son set à Daniel Darc. Il ne faut pas s'étonner d'avoir des ennuis.
    Enfin bon: j'y étais et j'ai trouvé ça bien !

    Boris

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